Année scolaire apaisée:Le gouvernement-Talon a failli selon les enseignants

Publié le par Nouveau Courrier

Rodolph Segnanka

Rodolph Segnanka

Dix jours après la rentrée des classes en République du Bénin, les enseignants membres de la Fédération des Syndicats de l’Education Nationale (Fesen) ont donné leur avis sur les actions initiées par le gouvernement  pour une année scolaire apaisée. Après une présentation des récentes décisions qui ont précédé la rentrée des classes, les enseignants ont conclu que «  tout le bruit organisé par le pouvoir et les responsables syndicaux  pro-gouvernements, est loin de la réalité. Les primes et reclassements fantaisistes sous le pouvoir ne sont pas la solution pour une année apaiser les enseignants.

 

Par  le biais de Rodolph Segnanka, secrétaire général de la Fesen, les enseignants ont annoncé que  les ministres en charge des enseignements du premier et second degré ont engagé une campagne d’information pour montrer à l’opinion que le gouvernement du président Talon a pris des dispositions idoines pour le bon déroulement des activités pédagogiques et une année scolaire apaisée. Ces ministres ont annoncé que des milliards ont été dégagés des finances publiques par le  gouvernement  pour satisfaire aux revendications économiques des enseignants. Il a été mis en avant, les primes de rentrée pour illustrer les efforts faits par le gouvernement. Les syndicats pro-gouvernements, ont publié au sein de l’opinion que des avants projets d’arrêtés d‘application du statut particulier serait en étude. Des actes de reclassements ont été relayés sur les réseaux pour tromper la vigilance des enseignants.  A en croire la Fesen, cette campagne est de l’illusion.

 

 

Rodolph Segnanka, secrétaire général de la Fesen face aux Journalistes

Rodolph Segnanka, secrétaire général de la Fesen face aux Journalistes

Le problème selon la Fesen

Le diagnostic de l’éducation béninoise, fait par la Fesen, présente une école en ruine. Les enseignants estiment que les résultats des examens du Bepc et du Bac en 2016 ont révélé à la face du monde, la profondeur de la crise de l’école au Bénin. Les programmes d’enseignement en vigueur au Bénin, sont les premières causes de cette crise de l’école. Les enseignants sont convaincus que ce programme dans sa version universitaire, est en inadéquation avec les besoins du pays  et le milieu ambiant des apprenants.

La Fédération des Syndicats de l’Education Nationale conclu que le gouvernement Talon a failli en adoptant ce programme qui ruine l’école béninoise.

La Fesen a aussi donné son avis sur les conditions de vie, de travail de l’enseignant. La prise en compte des recommandations de la Fédération des Syndicats de l’Education Nationale est selon Rodolph Segnanka, le minimum à satisfaire pour une rentrée scolaire apaisée.

Irénée AMONDO

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article